Teuteu's blog

On croit qu'on va faire un voyage, mais bientôt c'est le voyage qui vous fait, ou vous défait." Nicolas Bouvier - "L'usage du monde"

samedi 9 février 2008

le blog veut pas (encore) s'arreter.

Vous voulez savoir ce que l'ont fait apres ces longues vacances et bien on travaille....
Banal oui mais moi je travaille dans un camping lisez ce qui suis et vous saurez ce qu'est un campomaniaque.(désolé pour la mise en page mais ce n'est qu'un blog pas un site de litterature).
Toute ressemblance avec des personnages etc.......

CAMPOMANIAQUE
Ceci aurait pu commencer comme un pari, comme une boutade. Il n'en était rien.
Juste une nécessité, un besoin impérieux de chercher au plus profond de soi les dernières traces de l’être humain. Abandonner les palaces, les voyages en classe affaire, les dîners mondains, revenir chez les gens.
J’allais passer 60 jours dans un camping pour y nettoyer la merde des autres, celle qu’ils laissaient dans les sanitaires, heure par heure, seconde par seconde, véritables déversoirs de cette micro société. Officiellement agent d’entretien polyvalent, officieusement homme de ménage, surveillant, nounou, garde vieux, pousse retraité, donneurs de coups de pieds aux chiens. Voilà pour la version « sociologique » de ces deux mois passés dans ce camping.
La réalité était moins universitaire, plus prosaïque, en un mot plus vulgaire. C’était pour le fric. Si je m'étais retrouvé dans ce coin perdu entre étang nauséabond et nationale à beaufs du mois d’août, c’était pour le fric, pour alimenter une insatiable envie de consommer.
Plusieurs semaines et à chacune son héros, son histoire.
1
Commencer par Catherine a ce quelque chose de facile qu’on ne trouve que dans les fantasmes libidineux.
Je n’ai connu Catherine qu’en maillot de bain kaki militaire, brune jusque sous les aisselles, profonde jusque dans son regard. Tout d’une bombe latine. Catherine venait pourtant du Nord Est de la France, d’une de ces régions où l’allemand et le français se mêlent au quotidien. Là où la blondeur des femmes règle le temps des moissons. Là où leurs jambes gardent souvent le tendre duvet de leur jeunesse. Là où le froid n’est pas un mot mais une situation. Mais Catherine, ma Catherine de 20 minutes n’était pas de ce teint là. Arrogante comme un Berlusconi en campagne, étouffante comme la chaleur andalouse en plein été, vivifiante comme ce vin de résine grec bu à l’ombre d’une caryatide. Une paire de seins lourds s’accrochait à la maille. Son entrejambe embrassait le tissu comme dans le drapé d'une statue italienne. Quelques bouts d’étoffes cachant avec difficulté des suppléments de chair indécents. Chaque jour à la même heure, Catherine venait faire sa lessive. Chaque jour à la même heure, je ralentissais le rythme de mes pas de danse de laveur de sol. 10, 15, ou 20 minutes… je ne savais jamais le temps qu’elle allait me consacrer. Je m’imaginais alors que Catherine allait m’étouffer entre ses seins et d’une clé de jambes, me bloquer au sol pour me violer sans préavis. J’avais imaginé des dizaines de fois la scène, me retrouvant à terre, sous le regard des campeurs de passage dans les sanitaires. Elle, à cheval de tout son poids m’hurlant des mots obscènes sans aucune retenue. Je la suppliais d’arrêter tout en espérant qu’elle n’en ferait rien. J’étais à elle et ses seins me fouettaient le visage jusqu’à me couper la respiration. Je ne voyais plus les gens qui m’entouraient, j’étais son esclave des sanitaires, son toutou du bac à laver, son objet de douche.
Ce dimanche, le soleil avait écrasé le camping de ses rayons. J’essayais de garder mes esprits pour finir de nettoyer la piscine. Chaque jour salie sans complexes par quelques mômes mal élevés. 10 heures du matin, j’attendais fébrilement ce moment où, mon balai brosse dans une main et mon tampon jex dans l’autre, je retrouverais Catherine. J’esquisserais quelques pas d’un twist and chiottes spécialement créé pour elle.
Le bac à laver était seul, désert, pas de Catherine. Après quelques interminables minutes d’espérance, je crus que ce bruit de pas m’annonçait enfin sa venue. Je maudis encore aujourd’hui cette vieille peau à tête de serpent qui pris la place de Catherine sans demander d’autorisation. Depuis, je le nettoie avec regret car jamais Catherine ne m’offrit ses cuisses et ses seins pleins et tombants.
2
Eugénie avançait au milieu de l’allée les bras en croix dans une posture christique qui n’appartenait qu’à elle.
Faut dire qu'elle et le Christ avaient une relation particulière.
Le matin elle hurlait à pleins poumons des chants religieux ou Dieu était une ordure homosexuelle. A midi, sa vierge Marie avait crée le cierge comme un ancêtre du godemiché, se caressant devant l’autel d’une chapelle.
Le soir toujours plus vigoureuse, notre blasphématrice décrivait le paradis comme un lupanar ou tous les saints et les saintes de la bible venaient se retrouver pour d’interminables orgies de sexe et d’alcool.
Les grenouilles de bénitier qui garnissaient chaque dimanche les bancs de la petite église du village voisin, elles, s’agenouillaient pieusement dans un coin de leur mobil home, à l’abri des regards et demandaient tout à la fois grâce et pardon, à Dieu et tout le saint Frusquin.
Eugénie est restée une semaine avec ses parents, personne ne lui fit de reproches.
Délires schizophréniques lourds, c’était le diagnostic médical qui accompagnait depuis 20 ans maintenant la vie de leur fille.
Si l’enfer existe il est sur terre pour Eugénie et ses parents, pour accepter le jugement de ceux qui ne savent rien.
Plus d’école, plus de vie sociale, plus de vie familiale, plus de travail, il ne restait qu’à cette famille le triangle de leur vie, Eugénie au sommet, ses parents tenant le socle. Ils ne connaissaient qu'une seule solution pour sortir de cette infernale relation, la mort.
Au milieu de l’allée, Eugénie remplissait d’elle tout le paysage; Les bras de plus en plus en croix à la limite de la crucifixion, le visage apostolique, les pieds écartés.
Je la voyais foncer vers moi, personne ne voulait la toucher comme si elle était devenue contagieuse. Ses cris résonnaient dans tout le camping. Des cris stridents qui s’amplifiaient au fur et à mesure qu’elle approchait. Elle avait dépassé le parc de jeux pour enfants sans dégâts apparents, en vue du mobil home 84. Un silence qui dura 5 secondes venait d’habiller son passage. Une éternité. Un hurlement mais pas de campeurs touchés.
Plus que moi, plus rien entre nous, plus aucune chance de lui échapper.
Derrière ma vierge effarouchée, j’ai le temps d’apercevoir le groupe de campeurs qui s’est formé. Un troupeau aux yeux exorbités attendant le choc fatal.
Eugénie s’écroule dans mes bras qui n’ont alors plus d’autre choix que de l’enlacer. Un vrai câlin dénué d'envie.
Mon corps n’a pas de prise sur elle, mais pourquoi glisse t-elle le long de ma poitrine, je n’arrive pas à la retenir.
Une forte odeur envahit l’atmosphère, sur elle une boue sale lui tapisse le corps.
Putain cette odeur !
Eugénie a le corps tapissé de merde. Elle semble s’essuyer sur moi. Tel un serpent, elle ondule et à mon tour je me sens comme badigeonné par un coton tige humain.
Furtivement j’entrevois les regards dégoûtés des scatocampeurs.
Je suis dans la merde, ouais facile à dire mais là j’y étais au sens sale.
Au fur et à mesure de sa glissade corporelle Eugénie m’entraînait au sol, je ne pouvais pas la retenir, je ne pouvais pas me retenir. Ses mains étaient tellement emplies de cette chose qu’en s’accrochant à moi elle ne pouvait que me peindre tel un tableau surréaliste. De longues traces brunes décoraient mes hanches et mes cuisses se paraient d’un bronzage excrémentiel original.
Je déteste m’allonger sur quelqu’un que je connais pas surtout quand elle couverte de merde.
Eugénie m’enlaçait, c’est sur elle allait me rouler une pelle. Dans un geste de survie, je suis arrivé à la repousser, seulement le temps d’entrevoir sa bouche.
Elle était pleine de matières fécales.
3
Si je parle de Besançon, avec un minimum de culture géographique française vous allez dire : « je connais ».
Et si je vous dis qu’à Besançon, cet été 2006 en plein mois d’août certains habitants ont allumé leur chauffage ou leur cheminée. D’un coup, on ne semble plus connaître sa géographie, et on recherche fiévreusement le vieil Atlas poussiéreux perdu au fond de la bibliothèque. Oui, là entre le dernier roman sur Zinedine Zidane et le dernier prix Goncourt que l’on n’a jamais lu.
Besançon est bien en France et pas dans le nord de la Suède. Je n’arrive toujours pas à comprendre comment il puisse y avoir en France un endroit si froid. Dire que tous les jours j’entends que la planète se réchauffe.Putain de télé...
André vivait à Besançon…Tout au moins près de Besançon, ce qui ajouté au sentiment frigorifique de la ville pousse le côté coin perdu. Oui je suis désolé mais pour moi qui tremble de froid en dessous de 20° C, vivre dans un village qui s’appelle « près de Besançon », achève le caractère « désolationniste » de l’endroit.
André était courageux, torse nu du matin au soir sans que la météo l’influence d’aucune manière.C’était le code vestimentaire d’André. André était courageux. Son ventre était parsemé de cicatrices tel une carte d’une étrange géographie médicale. Foie, intestins, rate…tout y était passé. Comme si le chirurgien avait eu peur de se perdre, il avait tracé sur le ventre d’André, un chemin tortueux pour arriver à la Bonne Santé.
André était courageux, il avait travaillé de trop longues années à la chaîne Peugeot. Les 3X8 comme il disait. A faire et refaire éternellement le même geste. Quand je lui ai demandé comment on peut toute une vie de travail reproduire à l’identique le même geste, André me répondait laconiquement « Oh ! J’ai souvent changé de poste ». Signifiant par là que du vissage de boulons, il était passé à la peinture de la carrosserie pour un jour poursuivre à la soudure de portières. « C’était une promotion » me disait-il.
J’avais des difficultés de repérage géographique avec le « près de Besançon » d’André. Voilà qu’en plus je faisais preuve d’incompréhension professionnelle face à la carrière d’André.
Mais ce qu’André aimait plus que tout c’était la poésie et sa petite fille. Si l’amour d’un grand père pour sa petite fille restait quelque chose de tout à fait classique, sa passion pour les vers était plus surprenante.
En se rendant aux toilettes quotidiennement aux alentours de 14h30, André tenait à la main un petit livre de poésies. Durant un mois je le vis passer avec Rimbaud, avec Beaudelaire, ou encore les oeuvres de René Char.
André se soulageait au rythme des alexandrins et des quatrains.
Ses livres comportaient au fil des jours de moins en moins de pages qu’André effeuillait au gré de ses lectures.
Ces pages s’envolaient vers la poubelle comme les vers des poètes dans le ciel, me disait-il dans un élan tout personnel. « André, le poète des toilettes ».
A mon tour je faisais preuve de poésie..
Mais mon ouvrier d’un village « proche de Besançon » s’était identifié à ses idoles et nous avait lui aussi écrit quelques textes. Répondant à ma curiosité, il me proposa alors une petite lecture.
Dans une boite à chaussures étaient empilées des dizaines de feuilles de cahier d’écolier. Je ne me souviens que peu des poèmes Andréens jusqu’à ce dernier qu’il avait écrit pour sa petite fille. Il ne m’en reste que les deux derniers vers.
« As-tu déjà touché un bébé ?
Je n’avais jamais essayé. »
Huit semaines se sont écoulées. Plus vite que ne pouvais l'imaginer. Juste le temps de croiser autant d'histoires que d'occupants. Huit semaines ou la sueur, le sexe, la merde, le sang et la peur aussi se sont mélès dans un ballet fantasmagorique.
Un spectacle tantôt vulgaire, tantôt pitoyable, parfois amusant dans lequel je fus tour à tour acteur, spectateur et même arbitre.
Je n'avais jamais connu le camping à titre personnel avant cette expèrience.
Qu'en reste t'il me diriez vous?
Tout puisque depuis je suis Agent d'entretien polyvalent à l'année!
Un Campomaniaque en quelque sorte.

mardi 5 février 2008

Je suis rentré depuis 3 semaines environ et depuis mon arrivée beaucoup d'entre vous me demandent comment se passe mon retour.
Je tiens à les rassurer tout va bien meme si je n'aime pas trop la nouvelle déco toute blanche de ma maison. Et ce carrelage sur les murs, quelle faute de goût. De plus souvent sans que je ne sache pourquoi ma tête vient le heurter et là ca fait mal surtout que j'adore courir en sautant dans les couloirs. Par contre je trouve que la nourriture en France est vraiment pas terrible, toutes ces pilules bleues ou roses que l'ont me fait ingurgiter franchement pas terrible.Puis manger à heures fixes et avec pleins d'amis systematiquement invités à ma table ça manque d'intimité.Faut dire que certains de mes amis je vous trouve l'air pâle surtout celui qui tire la langue à droite ou à gauche suivant la direction qu'il va prendre.Par contre celui qui monte sur la table à chaque repas en criant "Hasta la victoria siempre"lui m'a plutot l'air sympa.
Ce que j'aime vraiment le plus c'est la belle chemise que l'on m'a offert pour feter mon retour, par contre sans manches c'est difficile à porter et puis le tissu blanc en toile renforcée je trouve ça pas vraiment élégant.
Contrairement à ce que vous pensiez je ne m'ennuie pas non!Je fais beaucoup de puzzles, j'adore surtout ceux avec des petits chatons dessus les même que ceux que j'ai mangé hier soir dans ma chambre.
J'ai même des nouveaux amis, mon prèferé il s'appelle Nicolas. Il joue de la guitare tous les soirs et chante avec un accent italien délicieux une chanson dont je ne suis plus très sur du titre genre "C'est kelkoune qui mardi".
Voila comme vous le voyez tout va bien et je suis sur que dans peu de temps vous viendrez me voir dans ma nouvelle maison.

Car la verite du jour ........................................

vendredi 11 janvier 2008

Le monde est du cote de celui qui est debout



Voila c 'est fini, j'avais prepare un super texte avec pleins d'anecdotes ur les regions que j'ai traverse mais la j'ai pas le courage je crois que je deprime,depuis 2 jours je n'arrive plus a faire mes 5 repas quotidiens, je ne mange que 2 Pad Thais(plat traditionnel Thailandais a base de nouilles) a la suite, meme mes gateaux chinois favoris les biens nommes Fat Boy(gros garcons en Anglais voir photo) ne me font plus autant d'effets.
Ca doit etre une psychodepression a tendance voyageuse.

Bon faut se donner du courage, je regarde les sites d'infos Francais.
Ohh mais quelle chance on parle de Nico et Carla a Dysneyland, la j'arrete de suite je crois vraiment que vous avez vraiment eu beaucoup de chances de les avoir ces deux la, ca occupe!!
Le conflit Israelo Palestinien et l'accord de paix(au fait c'est qui qu'a gagne la guerre? et c'est quoi le score?)...
La recession, l'augmentation des prix, le climat qui se deregle...
Vous etes vraiment surs qu'il faut rentrer?

Bon alors contre une tranche de foie gras, un verre de Chateau Yquen1990(moi je sais ou il y en a mais bon il voudra pas vous le vendre!!) une Grange des Peres 1998, et un plateau de fromages de Lou Pastrou, je crois que je vais faire un effort.

Allez je rentre d'accord j ai trouve un moyen de transport plus rapide que l'avion c'est un cerf volant(desole!) du Pere Noel comme il n'en avait pas besoin pour l'instant il me l'a prete(Photo).

Merci pour tous vos commentaires tout au long de ces deux mois je vous embrasse a tous car je sais que je vous reverrais tous meme les plus lointains car le verite du jour sera une fois celle du lendemain.

A bientot et pour terminer la phrase du jour:
Un optimiste c'est quelqu'un qui plante deux glands et s'achete un hamac.

PS:Comme promis se blog s'autodetruira dans un mois.

jeudi 10 janvier 2008

Blog en deuil










































15 jours de deuil national décrété pour la mort de la princesse Galyani Vadhana
L’adulée princesse Galyani Vadhana qui est la sœur du roi de Thaïlande et la grande amie de la France, a disparu mercredi dernier des suites d'un cancer alors qu’elle était âgée de 84 ans.La Thaïlande a ordonné un deuil national de 15 jours pendant lequel toutes les manifestations seront suspendues
.


J ai donc decide de m associer a la tristesse du peuple Thailandais et de marquer a mon tour 1 journee de deuil du pays du blog a Teuteu: Teuteuland.

Je ne peux donc pas rentrer tout de suite les avions sont aussi en deuil .

Le blog se pare des couleurs du deuil et se contente de vous livrer quelques photos de Macao.

Il faut rire de la mort surtout quand c'est les autres.


La phrase du jour:

Depuis que ma mere m'a dit que j'etais sur terre pour travailler je reve d'etre marin(pour la preuve voir photo numero1)

dimanche 6 janvier 2008

Allez Thierry encore un peu





Bon puisque vous insistez je vous envoie un petit complement ...


Je reviens bientot avec les aventures de Thierry a Macao...et c'est encore un grand moment

Pour vous aider






En me levant ce matin et voyant les employes municipaux de Macao retirer les decorations de Noel, j ai eu une pensee pour vous tous en me disant que pour la majorite d entre vous c etait l'heure de la reprise. Enfiler quelques Damarts, mettre la superbe echarpe verte que votre belle mere vous aura offert en vous precisant"c est moi qui l ait choisie" et la vous vous dites qu il faudra encore trouver un subterfuge pour releguer l horreur au fond du placard la ou sont entasses les cendriers pots de yaourts de la fete des peres et le stock de 10 cravates que vous ne mettrez jamais.


Le retour au bureau et le plaisir de discuter devant la machine a cafe avec le petit chef qui ne manquera pas de vous dire "alors fini les vacances coco"et la une subite envie de meurtre vous prendra.


En rentrant a la maison votre Carla favorite vous glissera le courrier du jour, votre abonnement a Paris Moche ou vous allez pouvoir admirer les vacances de Francois Henri Pinard qui skie aux Maldives ou bien celles du petit Nicolas a Stroumpfhland.

Au dessous deux trois factures qui finiront de vous rendre heureux, dont les 540 euros de votre enfant qui encore une fois aura explose son forfait mobile pour adresser des textos de noel du genre "V te tue, ta k te kasser" qui c'est sur vont lui permettre de s'ameliorer en francais.

Mais au moment ou vous vous sentirez glisser vers un etat depressionaire (oui je sais Docteur on dit depressif mais quand meme si c'est pas avoir plein de petits nuages dans la tete c'est quoi ca alors?) ou le bouillon de legumes de votre Carla risque de repeindre les murs de la cuisine Ikea (25000 Euros page 51 du catalogue 2005/2006) achetee a credit sur 15 ans, la alors va intervenir Thierry et son blog magique.

Teuteu34 ou le seul blog recommande par la securite sociale Chinoise, la ligue des Chamans Mexicains, l'association des chirurgiens Philippins, le groupement des chiropracteurs Turcs, le conseil des l'ordre des marabouts Africains.

Une petite serie de photos et hop vous voila prets a repartir pour une annee sans vacances.

C'est le gouvernement qui va etre content, je vais leur demander une subvention tiens!

Allez c'est parti et surtout n'oubliez jamais que la dure verite du jour n'est jamais celle lendemain.


PS:Ce texte peut exister en version feminine il suffit de remplacer Carla par Nicolas et cuisine Ikea par TV grand ecran plasma.

mercredi 26 décembre 2007

La reponse au grand jeu concours

Bonjour a tous
apres des semaines d attente passes a vous ronger les ongles du gros orteil, voila enfin la reponse du grand jeu concours que vous esperiez tous. Plus fort que l Euromillion, plus passionnant que le Tacatac, le concours a la con a Teuteu.
Si les taxis de Thailande sont pour certains peints en rose c est en honneur au roi de Thailande Bhumibol Adulyadej ou Rama IX (le lien c est pour vous culturer) qui lors de sa derniere hospitalisation a miraculeusement (j ai du mal avec la notion de miracle mais ce sont les paroles meme des Thailandais donc...) gueri et portait a sa sortie une chemise rose.
Eblouis par ce miracle les Thailandais ont donc attribue a cette couleur une vertue mystique.
Pour honorer leur roi adore une mode du rose s est empare du pays jusqu au taxis.
Vu la diversite et l hilarite devant vos reponses nombreuses et variees ,prochainement un nouveau grand jeu concours sur les Philippines.

Sensation

Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers, Picoté par les blés, fouler l'herbe menue: Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds. Je laisserai le vent baigner ma tête nue.
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien: Mais l'amour infini me montera dans l'âme, Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien, Par la Nature, - heureux comme avec une femme.
Arthur Rimbaud (1854 ; 1891)

Qui êtes-vous ?

"J'ai un projet, devenir fou" Charles Bukowski